Elena, originaire du Kosovo, fraichement âgée de 25 ans, étant plus jeune elle se prédestinait à une carrière scientifique, notamment après 5 années en biologie dans le Jura, mais à changer de voie !
Arrivée à Strasbourg, le BAFA en poche, elle va d’abord exercer quelque mois en Allemagne, de retour en France elle va travailler 3 ans en tant qu’animatrice en école élémentaire avant de faire la rencontre de l’AMSED.
S’engager pour les autres, c’est son plaisir !
Après avoir fait de belles rencontres à l’AMSED et voulant s’engager pour les autres, c’est en aout 2017 qu’elle décide de partir en Côte d’Ivoire. La jeune femme raconte son séjour avec les yeux pleins de nostalgie, elle avait entre autres la mission de redonner le gout d’apprendre à des enfants et des femmes analphabètes de ce pays. C’est avec beaucoup d’humilité que la jeune française se livre » je n’ai pas la prétention de croire que j’allais leur apprendre à lire, mais le peu de moment que j’ai passé avec eux a permis de leur donner envie de retourner à l’école dans l’optique d’apprendre à lire « , cela sonne comme une victoire pour Elena. Elle compte par ailleurs y retourner dès que l’occasion se présente.
Au-delà de cette expérience humaine à l’étranger, grâce l’Amsed, elle a pris confiance en elle, ainsi a pu s’affirmer davantage dans tout ce qu’elle entreprenait :
« L’AMSED m’a appris que je pouvais être utile, je n’arrivais pas à me faire entendre avant, c’est désormais plus facile ! «
Elle aime se rendre utile et souhaite en faire son métier
Par ailleurs, aujourd’hui elle aimerait devenir éducatrice spécialisée car selon ses dires, son engagement lui a permis d’avoir le déclic. Pour elle être éducateur c’est épaulé les personnes, leur permettre le tant d’un instant de prendre plaisir au gout de la vie, c’est le travail pour les autres avec les autres.
C’est avec cet état d’esprit qu’elle est à partir à Fès au Maroc, pour s’engager une nouvelle fois. Lucide, elle espérait pouvoir apporter un peu de joie à travers des animations et son investissement, par ce que selon elle le temps est un bien précieux. Le temps qu’elle passe à Fès est le temps quel choisi de ne pas passer avec d’autre, mais qui est une partie de plaisir. » Je ne peux pas changer le monde mais je peux contribuer a y apporté quelque chose »