INFORMATIONS AUX VOLONTAIRES

 

Vous allez partir en chantier, voici quelques informations et réflexions que nous voulons partager avec vous :

AVANT DE PARTIR :

 

Prévenez l’association qui vous reçoit de votre heure d’arrivée et du numéro de vol. Si vous voyagez en taxi ou par le train, choisissez une heure de départ telle que vous arriviez avant la nuit à destination (en Afrique de l’Ouest il fait nuit à 18h30).

 

Assurez-vous avant de partir (Air France, hôpitaux spécialisés comme la Salpetrière à Paris, centres de vaccination, Institut Pasteur…) que vous avez reçu les vaccins nécessaires.

 

Assurez-vous également que vous avez un passeport et visa en ordre….

VOYAGE :

 

Pour les voyages en avion, attention à ce que vous emportez dans votre bagage à main : pas d’objets coupants, pas de liquides (ou alors moins de 100ml).

 

Dans certains pays, un membre de l’association partenaire peut venir vous chercher à l’aéroport ; en discutant avec cette personne, assurez-vous qu’il est bien membre de l’association qui vous attend avant de quitter l’aéroport.

 

Certaines compagnies demandent encore une confirmation pour le vol retour. Dans ce cas, pensez à confirmer au moins 72h à l’avance.

 

N’acceptez pas de transporter des bagages ou des enveloppes dont vous ne connaissez pas le contenu. N’acceptez pas de servir de lien (transport de documents, d’argent, etc.) avec un mouvement d’opposition ou de résistance. Ce risque ne peut être pris dans le cadre d’une activité associative. Vous pourriez compromettre le travail du SCI dans la région.

 

Un hôtel correct coûte souvent cher (30 à 60 euros). Or il peut être nécessaire d’y avoir recours… donc il faut prévoir d’emporter une avance d’argent suffisante en liquide afin de faire face à ce besoin ou d’autres.

 

SECURITE :

 

Il convient quelque soit le pays où l’on se rend d’être très prudent dans la façon dont on aborde les questions politiques et très réservé quant aux problèmes de politique intérieure. Les contacts avec des groupes d’oppositions doivent être absolument proscrits. Veiller à ne pas aborder de façon négative les problèmes de politique concernant les niveaux de vie, la pauvreté ou les situations économiques…

 

Faire du « tourisme » ou passer un certain temps dans une région en période de tension peut être considéré comme une provocation.

 

Si des troubles graves éclatent, il ne faut s’associer à aucune manifestation, se mettre à l’abri, soit sur le lieu du chantier, soit dans une maison. Attendre avant de sortir que tout incident soit absolument terminé.

 

Nous vous recommandons en toute hypothèse très fortement de prendre contact à votre arrivée avec le consulat général ou l’ambassade de France pour une « inscription temporaire ».

C’est important, notamment dans la mesure où, quelques soient les circonstances, cette inscription peut vous assurer un rapatriement ou du moins le favoriser.

 

Sortir le soir et quelquefois seul dans certains quartiers peut comporter des risques.

 

Signalons aussi deux sources de difficultés avec la police à éviter absolument :veillez à ne pas échanger d’argent en dehors des circuits officiels et légaux

ne jamais acheter de kif, herbe ou drogue quelconque : le marchand est très souvent lié à la police et dénonce.

 

Nous vous avons mis en garde contre l’usage personnel et collectif de drogues, même douces. Pour des raisons de morale professionnelle, nous ne pouvons pas accepter la diffusion de cette pratique dans un milieu jeune dont nous sommes dans une certaine mesure responsables.

N’oubliez pas, d’autre part, que pour quelques grammes de kif échangés ou trouvés sur vous, vous risquez, dans certains pays, de lourdes peines de prison dans des conditions réellement traumatisantes.

 

Il convient de se méfier de la mauvaise aération des installations de douches ou bains. Il peut y avoir risque d’asphyxie (chauffe-eau mal installé). Se méfier aussi des petits réchauds à charbon de bois placés à l’intérieur d’une pièce (surtout au Maghreb).

 

Et enfin, ATTENTION aux passages à niveau qu’on oublie de fermer !!

 

SI VOUS DESIREZ  PROLONGER VOTRE VOYAGE:

 

.Nous ne pourrons pas être tenus pour responsables, ni l’association partenaire locale, en cas de problèmes en dehors du chantier.

 

Renseignez vous avant de partir et auprès des locaux, des zones à risques (dangereuses ou interdites). Il faut se renseigner sur les zones de conflits.

Nous vous demandons si possible de voyager avec un autre volontaire ou une personne connaissant la région.

N’oubliez pas de prévenir votre famille, vos amis en France, de vos projets et de vos déplacements.

 

Si vous vous rendez dans une zone de tension relative ou sérieuse … pensez que vous pouvez vous trouvez confrontés à des évènements traumatisants. C’est toujours choquant de voir des gens se battre ou se tuer. Essayer de réfléchir avant de partir, si, connaissant vos réactions habituelles, vous êtes en mesure d’assumer de tels chocs.

 

Tenez-vous au courant de ce qui se passe dans la région où vous allez. Nous le faisons aussi pour votre sécurité, mais vous devez être personnellement informés.

 

Si vous décidez de quitter le lieu du chantier, l’association partenaire et l’AMSED déclineront toute responsabilité ;

SANTE

 

PRENEZ VOS PROPRES RENSEIGNEMENTS AUPRES DE PERSONNES COMPETENTES, NOTAMMENT LORS DE LA VISITE A VOTRE MEDECIN POUR LE CERTIFICAT MEDICAL D’APTITUDE AU TRAVAIL SUR UN CHANTIER.

 

Vous n’ignorez pas qu’un certain nombre de précautions doivent être prises en ce qui concerne la santé dans un pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine.

 

Nous vous recommandons de vous informer par exemple à l’hôpital de la Salpetrière à Paris, dans les centres de vaccination…

Demander à un médecin si la région où vous vous rendez exige que vous preniez un antipaludéen.

 

Trousse à pharmacie à emporter : en gros, il faut prévoir :

nécessaire à désinfecter et cicatriser : les plaies s’infectent rapidement en pays tropical, toujours les protéger d’un pansement

pansements adhésifs (contre les ampoules qu’il faut soigner rapidement, prévoir des gants !)

produits contre les troubles digestifs, anti diarrhéiques

–          vitamines C

–          aspirine ou autre chose contre la fièvre

–          rĂ©pulsifs et pommade contre les dĂ©mangeaisons (moustiques…)

–          lingettes humides

 

Nous attirons votre attention sur le risque de transmission de maladies (ex : hépatite virale, sida,…) dus à l’usage multiple de seringues et aux transfusions de sang. En cas de nécessité (avant une intervention chirurgicale), vous pouvez demander une autotransfusion précédée d’un prélèvement de votre sang.

 

Eau : évitez au maximum l’eau douteuse (risques amibiase et typhoïde), y compris des eaux de sources apparemment pures. Si possible, laver les crudités et fruits avec une eau correcte. Il est recommandé de ne pas consommer de glaces, ni de brochettes d’abats (foi, cœur, rognons) qui peuvent être infectés.

Pensez aussi, dans certaines régions, qu’en marchant dans l’eau, pieds nus, on peut attraper la bilharziose. Ne vous baignez pas n’importe où (polio…), n’immergez pas la tête.

 

Soleil : chapeau et lunettes de soleil indispensables – ne pas trop se découvrir.

 

Vaccins : certains sont légalement obligatoires. Cela dépend de chaque pays par exemple la fièvre jaune au Burkina. Il faut vous renseigner dans un hôpital spécialisé. En toute hypothèse, les vaccins suivant sont conseillés : tétanos, typhoïde, paratyphoïde, polio.

 

Insectes, serpents, scorpions & Cie : il existe dans presque toutes les régions où vous irez un certain nombre de bestioles désagréables dont il faut savoir se protéger. Il faut se méfier surtout des herbes et des broussailles, des rocailles et des pierres qu’on soulève (avoir des gants et ne pas s’asseoir n’importe où).

Pour cela, nous vous recommandons de porter des chaussures solides et à tiges montantes qui ont l’avantage de vous protéger aussi des coups dus au travail sur le chantier. Il faut se protéger les jambes par quelque chose d’assez épais. En ce qui concerne les scorpions (surtout en Afrique du Nord mais également dans d’autres régions sèches), n’oubliez pas qu’ils ont une fâcheuse tendance à passer la nuit dans les chaussures (secouer vos chaussures le matin !).

D’autre part, si le chantier est isolé, vous pouvez vous assurez auprès du responsable que des précautions soient prises en matière de sérums anti vénéneux adaptés si c’est nécessaire et que l’évacuation vers un centre de soins soit prévue.

Enfin, vous pouvez vérifier ici avec un médecin l’absence d’allergie aux piqûres d’insectes ou autres, et voir avec lui les protections utiles à prévoir.

 

Maniement des outils : vous n’êtes pas des professionnels. Pensez à vous tenir à une distance raisonnable des autres volontaires sur le chantier où vous allez travailler. Il faut notamment lors du maniement de pioches, veiller à un bon espacement pour éviter les accidents. Tenez vous constamment éloigné des engins de terrassement.

 

NOTE CONCERNANT LE CERTIFICAT MEDICAL :

 

Étant données les conditions spécifiques dans lesquelles se déroulent les chantiers en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine (chaleur, moindres résistances des Européens à certains germes, changement d’alimentation, fatigue et effets psychologiquement dépressifs de la chaleur et du dépaysement) :

 

  • nous vous recommandons de vous abstenir de faire une activitĂ© dans ces rĂ©gions si vous n’êtes pas de façon gĂ©nĂ©rale en bonne santĂ© ou si vous ĂŞtes fatiguĂ©s, de tenir compte d’autre part de la nĂ©cessitĂ© d’un bon Ă©quilibre psychique ou nerveux, et d’une façon gĂ©nĂ©rale d’un Ă©quilibre personnel suffisant.

 

  • nous vous recommandons de signaler au mĂ©decin qui vous dĂ©livre le certificat mĂ©dical que vous faites ce chantier ou telle activitĂ© dans un pays du Tiers-Monde et pendant l’étĂ©. Nous vous demandons qu’il soit fait mention sur le certificat que vous enverrez de « votre aptitude Ă  un travail relativement difficile en (pays) et d’un bon Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral».

 

  • Il est nĂ©cessaire de signaler Ă  votre mĂ©decin qui Ă©tablit le certificat mĂ©dical, toute maladie actuelle ou passĂ©e y compris chronique ou Ă©volutive pour laquelle on est ou l’on a Ă©tĂ© soignĂ©, car ces maladies peuvent « flamber » sous un autre climat. Ex : hĂ©patite virale, asthme, allergies…

 

 

Le stop doit être évité. Il est à exclure pour les filles même à deux, et de toute façon, il est dangereux à cause de la nature de la circulation. Cela peut poser de gros problèmes de remboursement par l’assurance.

Si vous voyagez en voiture, faites très attention la nuit aux gens qui circulent à pied ou par un moyen de transport dépourvu de lumière. Les transports en moto ne sont pas couverts. Il est préférable de choisir les transports en commun (bus, train,…).

Les plages, en particulier celles de l’Atlantique, peuvent être dangereuses : on ne devrait jamais y aller seul (en particulier les filles), ni se baigner hors des zones surveillées, l’accident ne serait pas couvert.

Ne sont pas couverts également les accidents de montagne (varappe, excursion, escalade…) et les conséquences des tremblements de terre.

 

ASSURANCE :

 

Vous devez présenter à l’AMSED les informations concernant  votre assurance et une attestation d’assurance rapatriement.

L’AMSED souscrit à une assurance responsabilité civile.